Comment surmonter le burnout : vos stratégies et expériences ?

Posté par : Echo7 - le 30 Septembre 2025

Echo7 : le 30 Septembre 2025

Je lance ce fil parce que je me demande quelles sont vos méthodes concrètes pour gérer, voire prévenir, le burnout. On en parle souvent, mais les solutions réelles, celles qui marchent au quotidien, sont moins évidentes. J'aimerais bien qu'on partage nos astuces, nos erreurs, tout ce qui peut aider à mieux comprendre et surmonter ce problème. Perso, je suis technicienne, et avec la pression des objectifs et le contact constant avec des patients, parfois c'est dur de déconnecter. J'ai essayé la méditation, mais je n'arrive pas à m'y tenir. D'où mon besoin d'autres pistes !

Commentaires (10)

Vertebreau : le 30 Septembre 2025

Ah, le burnout... vaste sujet. Technicienne et ostéo, même combat, à croire qu'on est tous des proies potentielles ! C'est vrai que la méditation, c'est pas forcément la panacée, surtout quand on a le cerveau qui turbine à mille à l'heure. Perso, j'ai testé pas mal de trucs, certains plus concluants que d'autres. Déjà, un truc tout bête, mais hyper efficace : le « sas de décompression ». Genre, avant de rentrer chez soi, je m'oblige à faire un truc qui n'a absolument rien à voir avec le boulot pendant 15-20 minutes. Ça peut être écouter un morceau de musique en entier (et pas juste en fond sonore !), lire quelques pages d'un bouquin, ou même juste regarder les gens passer en buvant un café. L'idée, c'est de créer une rupture nette entre la sphère pro et la sphère perso. C'est un peu mon "reset ostéo-émotionnel", si tu veux. Ensuite, j'ai découvert les joies du sport... mais pas n'importe lequel. Faut un truc qui vide la tête, qui demande de la concentration, mais pas intellectuelle. Pour moi, c'est le cerf-volant (oui, oui, je sais, ça fait bizarre dit comme ça). Mais le fait d'être dehors, de devoir gérer le vent, la voile, ça me force à être dans le moment présent. Et bizarrement, ça me détend beaucoup plus qu'une séance de méditation forcée. Un autre truc qui m'aide pas mal, c'est de me fixer des micro-objectifs perso. Genre, apprendre une nouvelle recette par semaine, visiter un nouveau musée par mois, ou même juste prendre le temps de refaire ma déco (passion du moment : les plantes d'intérieur). Ça donne un sentiment d'accomplissement, de contrôle, qui compense un peu l'impression de subir au boulot. Et pour aller plus loin, j'avais lu un article qui parlait d'associations d'aide, et si vraiment on se sent dépassé, il existe des ressources comme asso-franceburnout qui peuvent apporter un soutien important. C'est bon de savoir que ça existe. Après, faut pas se mentir, parfois, ça ne suffit pas. Et dans ces cas-là, faut pas hésiter à en parler à son médecin, à envisager un suivi psy, ou même à prendre un peu de temps pour soi (congés, arrêt...). Le burnout, c'est pas une fatalité, mais faut pas le prendre à la légère. Et surtout, faut se rappeler qu'on n'est pas seul(e)s à vivre ça. Force et courage !
Ripley96 : le 30 Septembre 2025

Le "reset ostéo-émotionnel", j'adore l'expression ! C'est vrai que l'idée de couper complètement avant de rentrer, ça peut aider. Perso, j'ai du mal avec les activités trop "codifiées" comme la méditation, mais le coup du cerf-volant, ça me parle plus. Faut que j'essaie de trouver un truc du genre qui me sorte vraiment la tête du boulot, sans que ça devienne une corvée en plus.
NostaVie1 : le 30 Septembre 2025

C'est intéressant ce que tu dis, Ripley96. Trouver LE truc qui nous déconnecte vraiment, c'est un peu la quête du Graal, non ? Je suis infirmière et je vois tellement de collègues qui foncent droit dans le mur. On est formés pour prendre soin des autres, mais pas tellement pour prendre soin de nous. Et puis, avec l'expérience, on a l'impression qu'il faut toujours en faire plus, qu'on n'a pas le droit de craquer. Bête erreur. Vertebreau a raison, le "reset ostéo-émotionnel", c'est une bonne image. Moi, j'ai du mal avec les activités trop physiques. Après une journée à courir partout, j'ai juste envie de m'affaler sur le canapé. Mais peut-être que c'est ça le problème, justement... Rester passive. Je me suis replongée dans mes bouquins d'ornithologie, tiens. C'est calme, ça demande de la patience, et on est dehors, au contact de la nature. Essayer de reconnaître un Rougequeue, un Pinson des arbres, ça me change les idées. L'autre jour j'ai vu un Grimpereau des jardins, une beauté. Bon, faut aimer les oiseaux, hein. C'est vrai qu'il faut se forcer. Au début, c'est une corvée, mais après, ça devient une habitude. Enfin, j'espère... Parce que je sens bien que si je ne fais rien, je vais droit dans le mur. L'important, c'est de trouver ce qui nous fait plaisir, ce qui nous permet de nous recentrer sur nous-mêmes. Et si en plus ça peut nous rappeler de bons souvenirs, c'est encore mieux. Je pense qu'il ne faut pas avoir peur d'en parler autour de soi. Se sentir soutenue, comprise, c'est important. Et si on a besoin d'aide, il faut la demander. Y a pas de honte à ça. On est des humains, pas des robots. Et on a le droit de craquer. Et surtout, on a le droit de se faire aider pour aller mieux.
Infopreneur : le 01 Octobre 2025

NostaVie1, c'est un excellent point que tu soulèves sur la difficulté à prendre soin de soi quand on est formé pour les autres. C'est un piège classique dans nos métiers, cette impression qu'on doit toujours en faire plus. Je me demande si les formations initiales devraient pas intégrer des modules obligatoires sur la gestion du stress et la prévention du burnout, en fait. Un peu comme les formations aux premiers secours, mais pour la santé mentale. Et l'ornithologie, c'est une super idée ! Ça me rappelle le "slow life" dont on parle beaucoup, cette nécessité de ralentir et de se reconnecter à des choses simples. J'avoue que reconnaître un Grimpereau des jardins, ça me semble hyper pointu, mais si ça te fait du bien, c'est le principal !
BotteSecrète31 : le 02 Octobre 2025

Infopreneur, complètement d'accord pour les modules obligatoires. On devrait tous être mieux armés. Et pour illustrer, justement, le lien entre burnout et trauma, j'ai trouvé cette video qui parle d'une thérapie post-traumatique qui accélèrerait le retour au travail, c'est assez parlant :
Ripley96 : le 02 Octobre 2025

Merci pour le partage de la video, BotteSecrete31, je vais regarder ça attentivement. Ça peut donner des pistes intéréssantes.
NostaVie1 : le 02 Octobre 2025

Pareil.
BotteSecrète31 : le 02 Octobre 2025

Merci, je suis l'auteur du sujet, donc n'hésitez pas à partager si vous trouvez des infos à ce sujet !
Vertebreau : le 02 Octobre 2025

Avec plaisir !
Echo7 : le 02 Octobre 2025

Je ne suis pas certaine que la thérapie post-traumatique soit la solution pour tous les cas de burn-out. L'origine du problème peut être multiple, organisationnelle, personnelle, etc. Donc, il est important de ne pas généraliser, et d'étudier chaque situation particulièrement. Mais c'est une piste intéressante.