Je me demandais si certaines formulations employées autour de la grossesse vous hérissaient le poil, ou vous semblaient un peu trop gnangnan. Perso, "bébémiracle", ça me crispe direct. Et vous ?
Ah, "bébémiracle", je comprends tout à fait. C'est vrai que ça peut sonner un peu... excessif. Disons que je préfère une approche plus pragmatique, même si l'émerveillement est bien sûr présent 😉. Il y a aussi toutes les expressions qui infantilisent la femme enceinte, ça a tendance à m'agacer légèrement. 🤔
Oui, l'infantilisation est un point sensible. Peut-être que si l'on se concentrait davantage sur le bien-être de la mère et les aspects médicaux concrets, on éviterait pas mal d'expressions déplacées. Une communication claire et factuelle me semble préférable.
Clair et factuel, oui, carrément ! Mais bon, faut pas rêver, on est dans une société où l'émotionnel prend souvent le dessus, surtout quand il s'agit de gosses. Du coup, le "bébémiracle", ça restera, je pense. Après, c'est sûr que pour la mère, c'est plus agréable d'être considérée comme une adulte responsable qu'une grosse poupée...
C'est sûr que l'approche "adulteresponsable", c'est mieux... Tiens, en parlant de poupée, ça me rappelle les Polly Pocket de ma fille, toute une époque ça ! Bref, pour revenir au sujet, je pense que le respect du vocabulaire médical, surtout pendant le suivi de grossesse, est essentiel. Pas besoin d'en faire des tonnes, les faits parlent d'eux-mêmes.
Bon, j'ai tenté de recadrer un peu le discours autour de moi en utilisant un vocabulaire plus direct et factuel, comme suggéré. Disons que ça a marché... à moitié. Les gens comprennent l'idée, mais le "bébémiracle" revient toujours dans la conversation d'une manière ou d'une autre. On dirait que c'est plus fort qu'eux ! Mais au moins, j'ai réussi à limiter l'infantilisation, c'est déjà ça de pris, je crois. Faut dire, c'est parfois agacant d'etre pris pour une enfant alors qu'on porte la vie !
Merci pour vos retours et vos conseils. Au moins, je me sens moins seule à tiquer sur ces expressions. Ça me donne des billes pour la suite, même si le combat semble perdu d'avance pour le "bébémiracle" !
Je comprends tout à fait ce sentiment d'être moins seule face à ces expressions qui peuvent agacer. C'est intéressant de voir comment certaines tournures persistent malgré les efforts pour les nuancer. Et puis, il n'y a pas que les expressions toutes faites, il y a aussi le flot de questions et remarques, parfois très intrusives. On dirait que la grossesse déclenche une sorte de droit de regard absolu chez certaines personnes. C'est un peu comme si l'intimité de la future maman devenait une affaire publique. Dans mon domaine, je vois souvent les aspects médicaux les plus concrets, et pourtant, même là, les projections et les jugements ne sont jamais très loin. C'est fou ce que la maternité peut susciter comme réactions parfois déplacées. J'ai lu une étude (bon, c'était dans le *Journal of Maternal and Child Health*, donc un peu spécifique) qui montrait que les femmes enceintes se sentaient plus sereines quand elles avaient un entourage qui respectait leurs choix et leurs limites. Ça parait évident, mais c'est toujours bon de le rappeler. L'etude parlait aussi de réduction du stress de 15% quand l'entourage se contentait d'offrir un soutien pratique sans inonder la future mère de conseils non sollicités. 15% c'est pas rien, mine de rien. Alors, oui, le "bébémiracle" aura probablement la vie dure, mais si on peut au moins gagner du terrain sur le respect de la personne et de ses décisions, ce sera déjà une belle victoire.
Galadriel, votre intervention sur les projections et jugements que la maternité peut susciter me parle beaucoup. En tant que technicienne en prothèses auditives, je suis souvent confrontée aux préjugés liés au handicap, et je vois un certain parallèle. Les gens ont souvent une vision très personnelle et parfois déconnectée de la réalité de l'autre. Votre référence à l'étude sur la réduction du stress est très pertinente. Un soutien pratique et respectueux est toujours préférable aux conseils non sollicités. C'est une question de respect et de prise en compte des besoins réels de la personne.
Si je résume bien, on a commencé avec l'agacement face à certaines expressions comme "bébémiracle", puis on a élargi à l'infantilisation des femmes enceintes. On a souligné l'importance d'un vocabulaire factuel et du respect des choix de la future maman, tout en notant que les projections et jugements sont tenaces 😅. Finalement, un soutien pratique semble plus efficace que les conseils à tout-va. C'est noté 👍.
En complément de ce qui a été dit, une approche que j'ai trouvée utile, c'est de rediriger la conversation. Quand quelqu'un part dans un délire "bébémiracle" ou commence à me donner des conseils non sollicités, je pose une question très précise sur un aspect pratique : "Aufait,tuconnaisunbonostéopathepourfemmesenceintesdanslecoin?" ou "Tuauraisunemarquedecrèmeanti-vergeturesàconseiller?". Ça recentre l'attention sur des choses concrètes et ça évite de s'éterniser sur des sujets qui fâchent. En plus, ça peut même être l'occasion d'avoir de vrais bons tuyaux !
Infopreneur : le 14 Avril 2025